PHOTOS DES SORTIES 2010
ANNÉES
Novembre 2010 - Jonte / Tarn - Section sportive St Louis
La magie de l’automne est toujours présente, les feuilles ont pris des couleurs flamboyantes telles des touches de couleurs placées harmonieusement par un artiste de génie au milieu du vert immuable des résineux.
Certes les falaises sont belles, l’escalade à dominante de trous est très riche en sensations sur des profils toujours variés mais le décor splendide de la nature à cette époque de l’année nous rappelle que la pratique d’un sport de plein air nous octroie le privilège de savourer ces coins sauvages loin de l’agitation des villes et du CAC 40.
Superbe dépaysement que ses 4 jours à grimper sur 4 secteurs différents du Causse Noir au Causse Méjean sur les falaises du Tarn et de la Jonte et quel régal pour les yeux et le plaisir de la grimpe. Dépaysement renforcé par notre logement dans une ferme caussenarde authentique, par les feux de bois, par l’immensité du décor naturel où moins de 1% des falaises sont propices à l’escalade.
Ce sont 7 lycéens du lycée Saint Louis qui, dans le cadre d’un partenariat entre le club Escapilade et la section sportive escalade du lycée, ont pu bénéficier de ces 4 jours de grimpe pour le pont du 11 novembre, encadré par Pierre Benoit Tchapoutian et Michel Raquin.
Un peu d’indulgence à leurs professeurs qui ont prévu le jour de la rentrée de nombreuses interrogations : dur (et nécessaire ?) retour à la réalité !
Michel Raquin
[gallery_bank type=”individual” format=”masonry” title=”false” desc=”false” responsive=”true” display=”all” sort_by=”pic_name” special_effect=”none” animation_effect=”false” album_title=”false” album_id=”41″]
Aout 2010 - La chasse à l’escapilade d’été dans le Briançonnois
Une histoire à dormir debout : « de bon … et de mauvais …. ». Rassurez c’est bien la position couchée que nous avons adoptée pour récupérer de nos journées chargées pendant notre rassemblement du club fin Août dans la vallée de Névache
Rappelez vous le sketch des Inconnus sur « la chasse à la gâlinette cendrée dans le Bouchonnois » où ils font une distinction, à leurs yeux capitale, entre un bon et un mauvais chasseur : le mauvais chasseur il a un fusil, il voit un truc qui bouge, il tire, … le bon chasseur il a un fusil, il voit un truc qui bouge, il tire, … mais c’est un bon chasseur ! Peut être pourrait-on parodier les inconnus en distinguant un bon organisateur d’un mauvais organisateur : Le mauvais organisateur a l’œil vif, il repère sur le calendrier une semaine de vacances, il organise un rassemblement, … le bon organisateur a l’œil vif, il repère sur le calendrier une semaine de vacances, il organise un rassemblement, … mais c’est bon organisateur !
J’ignore si le rassemblement de cette dernière semaine d’août a été un bon ou un mauvais rassemblement bien qu’au vu des critères précédents il semblerait plutôt que ce soit du pareil au même. En tout cas, cette semaine dans le Briançonnais a semblé bien trop courte à tous les participants de 7 à 77 ans et la spirale des activités qui ont animé nos journées nous a permis de faire le plein d’images avant le retour sur nos terres stéphanoises :
de la grimpe en couenne sur les falaises de
- de Plampinet
- des Ayes
- de Tournoux
- de Roche Maubert …
de la grimpe en « grandes voies » des voies de plusieurs longueurs
- au Ponteil
- à la Croz del rifugio
- au pavé du Chardonnet
- au rocher de la Mandette
- à Ailefroide
du canyon dans les torrents
- des Acles
- du Fournel
- de la via ferrata
- à Tournoux
- à la Croix de Toulouse
- à l’Aiguillette du Lauzet
- de nombreuses marches, notamment au refuge du glacier blanc, au col du Queyrellin, et même une ballade à cheval !
Bien entendu vous aurez compris que tous les participants n’ont pas participé à toutes ces activités même si certains d’entre nous ont davantage souffert de suractivité que d’excès de farniente. C’est tout juste si nous avons eu le temps :
- de goûter les glaces italiennes, de goûter la spécialité équatorienne (merci Garoto)
- de goûter les mets des différentes équipes de cuisine, de faire quelques parties de pétanque
- de faire quelques tours de coinche, de boire l’apéritif, de dire « dédée , tou m’énerve » …
Ce rassemblement a été une nouvelle fois l’occasion de nombreuses activités en grand groupe, d’échange de compétence, d’efforts partagés, de moments de découverte et de solidarité, de petites galères : il semble en effet difficile d’y échapper totalement dans nos activités de plein nature (mais rien à voir avec un éventuel mauvais ou bon organisateur !).
Nos activités, en général, se font en tout petit groupe souvent de façon confidentielle presque égoïste, mais dans le cadre de ces rassemblements la pratique est plus collective, plus enrichissante. C’est pour chacun de nous l’occasion de faire de nombreux échanges. Merci à tous les participants et rendez vous en 2011 pour la dernière semaine d’août.
Michel RAQUIN
Postscriptum :
On pourrait, parodier le sketch des Inconnus (et si vous ne l’avez toujours pas vu retrouver-le sur Youtube) et essayer de faire une pseudo-distinction : entre un bon et un mauvais grimpeur( réponse à la fin d’article), entre un bon et un mauvais canyonneur, entre un bon et un mauvais cuisinier, entre un bon et un mauvais viaferratiste, entre un bon et un mauvais marcheur, entre un bon et un mauvais joueur de coinche, entre un bon et un mauvais tireur aux boules, entre un bon et un mauvais organisateur, entre un bon et un mauvais rassemblement, entre un bon et un mauvais club, entre une bonne et une mauvaise belle mère,…
Si vous n’avez pas toujours pas trouvé comment différencier un bon et un mauvais grimpeur, il ne vous reste plus qu’à lire ce qui suit :
le mauvais grimpeur il a une corde, il voit une falaise, il grimpe, … le bon grimpeur il a une corde, il voit une falaise, il grimpe … mais c’est un bon grimpeur !
Après une voie de 4 longueurs, les diablotins à la falaise du Ponteil, une première pour Garoto, circulant sur une minuscule vire à mi-paroi à la recherche des rappels concentrés pour ne pas glisser, ne pas faire tomber de pierre, tout à coup un petit lézard fait irruption entre les pieds de notre sympathique équatorien qui s’exclame tout naturellement : « tiens un escapilade qui passe ! »
[gallery_bank type=”individual” format=”masonry” title=”false” desc=”false” responsive=”true” display=”all” sort_by=”pic_name” special_effect=”none” animation_effect=”false” album_title=”false” album_id=”63″]
17 au 27/06/2010 - Elucubrations Escapiladiennes dans les contrées Corse
« RAQUINADE » IN TERRA CORSU
Il fallait s’y attendre, le maquis corse et les chemins peu évidents d’accès aux canyons, aux grandes voies et aux couennes ont permis de confirmer que les raccourcis sont souvent pénibles et quelques rares fois payants.
Que dire de cette campagne d’immersion dans la montagne corse, des silhouettes des aiguilles rocheuses qui se dévoilent entre brouillard et ciel bleu, de ces eaux limpides, de ces fabuleux toboggans qui plongent dans des vasques toujours plus belles les unes que les autres ?
Médusés devant la magie des lieux, enivrés de la boulimie des activités proposées, la magnificence des décors proposés par l’île de beauté est sans cesse renouvelée : odeurs du maquis, omniprésence des rivières et des immenses dalles de granit, émotions des fabuleuses descentes des torrents de montagne, découverte de l’escalade sur les tafonis ces fabuleux reliefs spécifiques au rocher corse espèce de gruyère minéral qui propose des zones surplombantes extrêmement découpées à l’allure de châteaux de cartes.
Le trajet en bateau, le camping du soleil à Tattone, la découverte de Bonifaccio, les parties de coinche, l’amitié franco allemande, la pêche à la truite, le fromage au brucciu, les pizzas au figatellu, la cohésion du groupe sont à coup sur des valeurs ajoutées à toutes nos déambulations et ne peuvent que laisser en chacun de nous des souvenirs multiples et durables.
Pour le groupe, Michel RAQUIN.
PS :
- le mot raquinade évoqué dans le titre semble tiré son origine de galères répétées dans certains chemins d’accès ou de retour de nos activités de pleine nature et ce depuis de nombreuses années, galères amplifiées par des décisions dont il semblerait que l’on attribue un peu trop vite la paternité à un des membres anonyme du club
- les photos qui relatent en partie notre séjour du 17 au 27 juin 2010 vont permettre à ceux qui n’ont pas pu venir de le regretter, et j’espère à tous de rêver
[gallery_bank type=”individual” format=”masonry” title=”false” desc=”false” responsive=”true” display=”all” sort_by=”pic_name” special_effect=”none” animation_effect=”false” album_title=”false” album_id=”55″]
Avril 2010 Ski de rando dans le Queyras
Un petit résumé de la belle ballade en ski de rando qui a eu lieu du 6 au 10 Avril 2010 en Queyras.
Pendant la période du 6 au 10 avril 2010, six skieurs d’Escapilade se sont retrouvés à Villevieille en Queyras avec de vieilles connaissances venant : l’une du Chambon sur Lignon, les autres de la lointaine Ariège.
– Les heureuses retrouvailles furent complétées par un emploi du temps très chargé : 5 jours/5courses n’excédant pas 1000 mètres de dénivelé journaliers mais totalisant les 5 000 mètres pour tout le séjour.
Il y eut deux départs différents :
Les Stéphanois au nombre de 5 gravirent l’archi-classique Pic Blanc du Galibier, les uns pour la première fois les plus vieux pour la ixième fois.
Le corps expéditionnaire ariégeois ainsi que Virus et Jacques tournèrent leurs spatules à partir de Crévoux, vers la montagne de Parpaillon.
Le mardi soir nous étions tous réunis au gîte de Villevieille.
Mercredi matin : Pic de Maloqueste. Le beau temps menace. Nous choisissons comme objectif le Pic de Maloqueste au dessus d’Aiguille. C’est un bel itinéraire dont les deux tiers se déroulent parmi les mélèzes. Nous y trouvons à notre grande surprise une neige plus que correcte à skier. Au registre des faits d’hiver ou divers, l’exhibition très remarquée de l’ami Gérard, qui dans un élan de juvénile ardeur est venu décalquer à la descente son admirable silhouette dans un mur de neige.
Jeudi matin : Un vilain matelas de nuages noirs encapuchonne les sommets. Nullement découragés nous partons pour l’Eypiol à partir du Hameau du Roux. Lorsque nous chaussons les skis, un petit crachin coquin vient titiller l’humeur d’Andrée. Ce n’était simplement qu’une petite taquinerie sans importance. En revanche, l’orientation sur les 300 derniers mètres en dénivelé, au-delà de la lisière de forêts nécessita un flair certain pour trouver la cime. Dans un brouillard opaque, le nez au ras de la neige, à la manière des chiens de chasse nous l’avons débusquée avec succès. Est-ce dû à la chance ou à notre métier ? Certainement la conjugaison des deux. Ce jour-là encore, une neige plus que conciliante nous permis de jouir d’une bonne descente récompensant nos efforts de la montée.
Vendredi : Le bleu est à nouveau la couleur exclusive du ciel. Chaque jour nous essayons de varier les lieux de nos exploits. Aujourd’hui nous irons sur les Crêtes de Grand Queyras depuis le parking du Pont de Lariane, après Fontgillarde. Ce sera sans doute la plus belle course du séjour, celle qui nous laissera la plus grande satisfaction. Belle ambiance finale pour atteindre par des pentes soutenues, la brèche hérissée de rochers de l’Aiguillette. Non moins belle descente sur une neige dure au départ, puis s’adoucissant sous l’action du soleil au fur et à mesure que nous revenons dans la vallée. Nous finissons la journée à Saint Véran pour y aller déguster une mousse bien méritée. Hélas les stations de ski du Queyras ont fermé leurs remontées mécaniques et avec elles tous les commerces. C’est donc le gosier en feu que nous avons rejoint le gîte.
Samedi : Toutes les bonnes choses ont une fin. Aujourd’hui nous rentrons, mais nous n’avons pas dit notre dernier mot. Celui-ci sera Praroussin, un beau sommet situé sur la chaîne frontière et dominant le village de l’Echalp, terminus de la route déneigée. Ici le printemps fait ressentir son action. De grandes plaques d’herbes rompent la blanche harmonie du manteau neigeux qui semble comme rapiécé. Il n’empêche qu’au retour grâce à notre ruse naturelle nous déchaussons les skis aux premières maisons. Là encore nos efforts seront récompensés par une vue admirable sur le Viso, le géant des Alpes du Sud et par une neige identique en qualité à celles des jours précédents. Cette ascension fut marquée par la fougue à la montée de Pierre Benoît dont c’était les débuts en skis de rando, discipline fort exigeante physiquement. Il triompha en arrivant bon premier au sommet, faisant la nique aux ampoules qu’il avait aux talons en début de séjour.
C’est fini ! Nous rentrons. Virus, qui a été rejoint par Thomas et Guillaume ainsi que des amis continueront encore pendant trois jours. En ce qui nous concerne, nous gardons le souvenir des innombrables virages que nous avons dessinés autour des troncs roux de mélèzes traçant de longues arabesques.
Voilà de quoi nous refaire un moral bien grignoté par le triste hiver que nous avons vécu dans la grisaille stéphanoise.
[gallery_bank type=”individual” format=”masonry” title=”false” desc=”false” responsive=”true” display=”all” sort_by=”pic_name” special_effect=”none” animation_effect=”false” album_title=”false” album_id=”42″]
Unbelievable Desert Towers* 2010
Aux confins d’Israël, d’Egypte et d’Arabie Saoudite, un petit coin de Jordanie recèle un trésor : une zone rocheuse unique, de véritables montagnes, située en plein désert. La grande route goudronnée, la « Highway » qui raye les étendues désertiques de la Jordanie de la frontière syrienne tout au nord au golfe d’Aqaba sur la mer rouge tout au sud, laisse entrevoir des massifs montagneux posés sur le désert comme des vestiges d’un lointain passé échoués sur le sable. Une petite route goudronnée conduit jusqu’au village de RUM pour ensuite laisser place aux pistes sablonneuses. Ce village de bédouins est devenu le point de départ des excursions et escalade dans ce fabuleux coin de désert.
Débarqués en pleine nuit et sans aucune connaissance des lieux nous avons vite pris le rythme de vie des bédouins qui se sont pour la plupart sédentarisés. Les journées sont courtes l’hiver et l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Désireux de prendre nos marques dans ce massif, nous attaquons humblement nos premières fissures, posons nos premiers friends rêvant des colosses de grès qui domine de plus de 500 m le village.
Devant la complexité du massif, nous décidons après quelques frayeurs : coincement de cordes, coincement de friends, escalade sur un rocher pas toujours aussi aseptisé que ceux sur lesquels nous avons l’habitude de grimper, de jeter notre dévolu sur une voie bédouine qui monte au Djebel Rum. Loin des cotations annoncées, la voie de montée est un parcours montagneux vertigineux où la recherche de l’itinéraire impose une vigilance de tous les instants et de véritables parcours en solo : mais où un bédouin passe des grimpeurs avertis doivent pouvoir passer. Le sommet est en fait un immense plateau, constitué d’un enchevêtrement de dômes de grès, labyrinthe donnant parfois sur le vide où le cheminement, à la recherche d’une issue improbable, va nous imposer de nombreux détours, de nombreuses heures à errer, jusqu’au coucher du soleil. Quel régal que ce bivouac, dans une cuvette de sable entourée de ces champignons de grès, à déguster nos boîtes de haricots, à réchauffer nos galettes de pain sur la braise. Que de déambulations pour atteindre le point culminant longtemps après le lever du soleil, de pouvoir enfin jouir d’un panorama exceptionnel : des massifs montagneux à perte de vue au milieu de ce désert orangé et quelle chance que de se trouver là dans ce coin reculé de la planète seulement accessible à de rares privilégiés. Et enfin entreprendre la recherche de la voie de descente unique faiblesse de ces énormes murailles : une expérience hors du temps !
A côté des émotions vécues pendant ces deux journées sur ce fantastique sommet, l’escalade presque toujours en fissure va nous sembler bien fade au regard des immensités de rocher que toutes ces parois recèlent, mais l’usage des protections naturelles impose un cheminement dans les lignes de faiblesse. Les magnifiques boucliers de dalles sculptées de colonnes devront attendre que l’escalade évolue comme ce fut le cas chez nous il y a un peu plus de vingt ans. Des bivouacs dans le désert, des escalades dans ces massifs loin du village et accessible en 4×4 restent une forte impression d’isolement dans ces immensités où l’éphémère de notre visite contraste avec l’éternité des lieux. Après tout ce temps passé à effleurer ces dômes de grès, ces folles parois, les quelques jours de tourisme n’auront été qu’une parenthèse dans nos esprits définitivement restés accrochés à ce monde magnifique et gagnés par la magie du désert. Comment ne pas penser à ces bédouins qui pour aller à la chasse empruntent certaines voies où le vide est omniprésent et le cheminement d’une complexité sans égal ? Voies bédouines véritables voie d’accès à ces sommets par ailleurs imprenables.
A notre retour, le pouvoir des photos renforçant la magie de nos souvenirs, il nous a été très difficile de recoller à notre vie d’ici tant le grand écart entre notre vie citadine et notre vie de bohème de ces quelques jours est important.
Michel RAQUIN
(*) ces incroyables tours du désert : la lecture des topos et les échanges avec les jordaniens nous ont permis de connaître de nouveaux mots de la langue de Shakespeare..
[gallery_bank type=”individual” format=”masonry” title=”false” desc=”false” responsive=”true” display=”all” sort_by=”pic_name” special_effect=”none” animation_effect=”false” album_title=”false” album_id=”64″]
05/02/2010 Sorties Raquettes
Vendredi 5 février : 2ème édition Escapilade raquettes nocturnes + repas
Cette année, cette formule fut améliorée par un troisième volet comportant une séance jakusi placée entre l’activité raquettes et le repas.
Le lieu choisi fut le Bessat et le rendez-vous fixé par Michel pour les 20 participants à 17 h 45 devant l’église.
Durant l’après-midi avec Andrée et Eric nous allons reconnaître l’itinéraire raquettes. Précaution non superflue, car il se déroule hors chemins damés, à travers bois et de nuit à la lueur des frontales la forêt, chargée de la neige tombée en abondance durant la matinée est magnifique.
La plage horaire de la randonnée est assez serrée car les candidats au Jakusi doivent se présenter à « oxygène action » à 19 h 45. Comme nous entamons, après diverses péripéties, la randonnée avec plus d’une demi-heure de retard, seulement 8 personnes accompliront le tour complet, les autres l’abrégeant en rentrant par les pistes. Nous les retrouverons frais et dipos, la peau lisse et rose après avoir macéré dans l’eau chaude et suffoqué dans les bains de vapeur et s’être ensuite roulés dans la neige comme de petits chiots.
Les huit valeureux marcheurs, se contenteront, en les attendant de vider une bière désaltérante ou de siffler une bouteille de rouge dans la toute neuve, tout belle, toute nouvelle auberge du Templier.
A 20 h 30 tout le monde est rentré dans une ambiance conviviale et rigolarde autour des tables, pour passer au plat de résistance : « la bouffe ». Assiettes de charcuterie, salade verte, râpées bien de chez nous sont englouties dans un bruit énergique de mastication.
Nous nous sentons tellement bien et le temps passant trop vite, nous nous séparons à plus de minuit pour rejoindre Saint-Etienne.
A l’année prochaine.
Jean Carton
[gallery_bank type=”individual” format=”masonry” title=”false” desc=”false” responsive=”true” display=”all” sort_by=”pic_name” special_effect=”none” animation_effect=”false” album_title=”false” album_id=”43″]