PHOTOS DES SORTIES 2009
ANNÉES
Novembre 2009 - Dentelles de Montmirail
VENDANGES TARDIVES PRES DU VENTOUX
Il est de notoriété publique qu’au pays de Gigondas on ne moissonne pas, on vendange. Des raisons pur les vignerons et des voies d’escalade pour les grimpeurs.
Les 14-15 et 16 novembre 2009 un groupe constitué de 12 adhérents d’Escapilade sont allés se livrer à la ludique occupation de vendanges tardives de longueurs d’escalade, et qui dit tardives, pense forcément à une cuvée de qualité, ce qui fut le cas.
Les deux premiers jours le temps fut terne, dans une tradition automnale, éteignant la vivacité des belles couleurs dont se parent les vignes.
L’endroit idéal était de se cantonner sur les belles parois orientées au sud de la chaîne du Clapis. On y a grimpé partout : de la dent Hadamard à la crête des Rapaces, par des couennes exigeantes pour les doits ou des lignes de trois longueurs demandant une bonne technique de pieds.
Les soirs nous rassemblaient au confortable gîte de Gigondas dans une ambiance conviviale, autour d’une raclette et autres agapes toutes bien arrosées de crues variées au milieu des rires et des plaisanteries.
Ce fut dommage pour Loïc et Antoine qui durent rentrer à St-Etienne pour des raisons professionnelles, car le dernier jour fut le plus beau.
Un soleil en pleine forme, d’une ardeur estivale éclaboussait la campagne de lumière.
Sur les conseils du gardien du gîte, un guide qui équipe des voies nouvelles, nous allons visiter un site tout neuf dans la face sur de la Pousterle, aux vieilles Dentelles. Ce ne furent guère que des couennes de 35 mètres de haut, mais qui ont comblé nos attentes.
Aux passage de Vc alternera des VI, voire une VII pour certains et notamment pour cette chère et bonne Andrée notre trésorière, qui, c’est le cas de le dire, se dépense sans compter à un tel point que cela nous donna le tournis.
Pierre et Michel offrirent en hommage au soleil leurs dos nus de grimpeurs modernes. Pour les autres, chacun exprima son talent comme il peut et suivant sa conviction. Gérard dans son ardeur déménagera un pan dela paroi, Vincent, le rictus aux lèbres se battra avec détermination pour atteindre les sommets, Sylvie le nez au ras des prises grignotera la paroi centimètres après centimètres, quant à Viurs, un vieus routier méfiant, il fit jouer sa vieielle et précieuse expérience.
Ces trois jours furent une bonne sorties, pleine d’heureux souvenirs.
Vraiment !
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Du 17 au 19 Octobre 2009 - Omblèze
Les 17,18 et 19 Octobre 09, le week end à Omblèze a débuté par un froid glacial, puis une température clémente au pied de la falaise à l’abri du vent les 2 jours suivants.
Un premier jour dans les dévers du secteur du pécher où malgré une température glacial donc propice au collage, le projet de Guillaume n’est pas tombé. Le deuxième jour, les strates de la grande falaise d’Omblèze font parler la technique et grimper ses voies en dalle est rarement une promenade de santé comme le montre les très belles photos des voies “Aquéria” et “Fifi doigt d’acier”. Enfin une dernière journée pour trois rescapés à l’Auberge espagnole : le vallon est toujours aussi exceptionnel et les colonettes toujours aussi belles comme le montre la photo de “Ponsette et colonnette”.
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Octobre 2009 - Escalade - Sortie dans les gorges du Tarn
Une sélection de photos fournies par notre éminent président : Michel Raquin !
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Août 2009
L’hiver approche mais deux souvenirs de ce rassemblement du club pour cette dernière semaine d’Août 2009 restent dans ma mémoire :
les tables alignées dans un savant équilibre avec des repas de qualité ( ? ) très différente d’un groupe à l’autre et surtout une boulimie d’activités que les différences générationnelles semblent avoir avivé.
Nous étions une vingtaine : anciens, jeunes, hommes et femmes : randonneurs, grimpeurs. Tous ont pu se dépenser sans compter dans les différentes activités de plein air proposées par cette fabuleuse région au confluent des vallées du Tarn, de la Jonte et de la Dourbie :
couennes dans le Tarn
grandes voies dans la Jonte
randonnée aquatique de la Haute Dourbie
vias ferrata du Boffi et de Liaucous
canyon du Tapoul
randonnées pédestres
équitation sur le Causse Noir
pétanques
piscine
restaurants
barbecue
et siestes bien sûr.
Consulter les quelques photos de cette semaine et peut-être serez vous tenté(e) par la dernière semaine d’Août … 2010 qui devrait se dérouler en Haute Savoie.
Michel R.
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16 et 17 juin 2009 - Sortie Boules , Escalade , Canyon
Onze courageux cobayes se sont inscrits pour tester le cocktail explosif d’activités de plein air en ce mois de mai : escalade, concours de pétanque suivi d’un barbecue et canyoning.
Langogne puis La garde Guérin, beau village médiéval où nous achetons l’indispensable topo d’escalade d’un site d’intérêt national (si, si c’est écrit) ce qui a dû troubler notre cher président qui en a égaré tee-shirt avec papier et argent. Mais revenu sur les lieux 4 ou 5 heures plus tard il a retrouvé le tout sur un mur à côté du parking, au grand étonnement de tous mais pas spécialement de Michel.
Evitant une marche d’approche un peu longue nous jetons notre dévolu sur la Roche Regardane, une flèche de granit à gros grains de quartz, haute de 75 mètres en contre bas du belvédère de la Garde Guerin au dessus des gorges du Chassezac. Les cotations sont complaisantes concernant le 6c ou le 7a peut-être moins dans le 4c ou 5a. Enfin nous nous faisons plaisir grâce à Colonel Michou qui nous installe des moulinettes sur toutes les voies, l’équipement n’étant pas toujours très bon nous préférons la sécurité à la témérité.
En fin d’après midi nous trouvons le camping blotti au bord d’une rivière vers Chamborigaud le pays du regretté écrivain cévenol JP Chabrol.
Tentes dressées, nous passons au concours de boule : Alvaro, l’Espagnol, lance les boules avec une désinvolture tout à fait hispanique, Amelie en a surpris plus d’un avec sa technique de pointage quant à Hélène indiscutablement elle semble rompue à cet exercice, pointe avec un sérieux et une application qui fait trembler ses adversaires, et notre Camille étrenne des boules d’un brillant à faire pâlir les lampadaires du camping, Pierrig fidèle à lui-même reste stoïque en toute circonstance, Pierre et Michel s’appliquent avec beaucoup de brio dans des exercices de tirs et nous ne parlerons pas de notre Jean national et ses petites colères sur des boules récalcitrantes qui ne répondent pas toujours à ses désirs. Après une longue partie très disputée et longtemps indécise l’équipe présidentielle s’incline sur un 12/13.
Ensuite nous nous jetons sur les côtelettes, sucettes et autres saucisses que nous ont fait griller avec amour Benjamin et Severine, le tout arrosé par d’excellents nectars apportés par les participants et en final les délicieux gâteaux préparés par nos jeunes certains avec des décors de circonstance.
Dimanche matin direction le village de Vialas pour la descente du Riotord. Neuf volontaires les deux vétérans ayant préféré se soustraire de cet exercice barbare troublant la faune aquatique et se rendant utile dans les navettes de voitures. Jean et Andrée pensent grimper sur les rochers de Vialas perchés au haut d’un piton à 1300 mètres d’altitude, mais un vent frisquet et tenace leur fait préférer une longue randonnée sur les terres arides et cependant constellées de narcisses et tulipes sauvages des Monts Lozère.
Pendant ce temps nous démarrons, la marche d’approche du canyon depuis un magnifique plateau venté que la végétation printanière égaye.
Une pseudo « raquinade » à travers des landes d’abord puis des bois de hêtres nous amène en 15 minutes à la rivière du Riotord. Severine met enfin en application les connaissances apprises lors de son stage d’initiateur. Nous parcourons la première partie du canyon sous un ciel couvert et dans une eau froide qui ne nous empêche pas de nous immerger pour profiter de quelques sauts allant jusqu’à 5, 6 mètres. Nous quittons cette portion du canyon relativement encaissée par une marche à plat en rivière pour atteindre la dernière partie de notre descente. Nous retrouvons le soleil. La rivière s’ouvre à cet endroit sur la vallée vers laquelle elle dévale en cascade sur des larges dalles de granite. Les rires et les éclats de joie retentissent à nouveau au rythme de quelques jeux aquatiques qui s’offrent à nous, notamment deux magnifiques toboggans dont l’un nous éjecte avant d’atterrir dans une belle vasque. Quelques désescalades plus tard, le groupe au complet rejoint le parking qui marque la fin. Après nous être débarrassés de nos combinaisons néoprène, nous attendons avec impatience Andrée et Jean qui doivent nous rejoindre avec le pique-nique.
Et puis il faut penser au retour. Certains d’entre nous piquent un petit ou gros roupillon dans les voitures.
A la prochaine sortie.
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Pâques 2009
8 élèves de la section sportive escalade se sont rendus sur les falaises de Presles dans le Vercors. Au programme de ce stage de 4 jours découverte de spots, nouveaux pour la plupart d’entre eux, avec une initiation aux grandes voies.
Trois jours de couenne leur ont permis d’aller tâter de la colonette, de rechercher de nouveaux équilibres sur des prises sans cesse différentes, de grimper sur des voies aux profils variés. Néanmoins ces jeunes grimpeurs sont aguerris au dévers des salles d’escalade mais font preuve d’une témérité beaucoup plus modérée pour les voies extérieures.
Après une révision des manoeuvres de corde, une tentative d’emmener tout ce beau monde dans une grande voie, avec l’aide précieuse de Maxime Binczick venu donner un coup de main à Michel Raquin, n’ a pas été un franc succès : la qualité du rocher n’était pas au rendez vous ce qui a accru le côté angoissant de l’aventure. Toutes les cordées sont rentrées saines et sauves mais au prix de quelques péripéties.
4 jours c’est très court et pourtant cela semble ô combien profitable à nos grimpeurs de résine. Mais déjà certains d’entre eux reprtent pour le chapionnat de France de bloc qui se déroule en Ardèche le week end de Pâques.
Michel Raquin
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14 Mars 2009 - Chalmazel
Le week-end d’initiation au ski de randonnée prévu les 14 et 15 mars à Samoëns ne pouvant se réaliser nous l’avons remplacé par une sortie dans les Monts du Forez.
Nous sommes 7 participants à emprunter un itinéraire démarrant de la station de Chalmazel pour rejoindre le sommet de Pierre sur Haute en évitant autant que possible les pistes de ski, puis en descendant le versant auvergnat dans la Vallée de Fossat. Le retour emprunte le même itinéraire et se termine par une descente de la piste des Granges.
Ce parcours, sans difficulté majeure, possède cependant une section délicate pour franchir la forêt auvergnate. D’habitude nous empruntons la tranchée ouverte sous la ligne électrique qui aliment en énergie les radars de Pierre sur Haute. Elle est étroite, bosselée et nous craignons aujourd’hui que la neige soit trop molle rendant difficile le déclenchement et la conduite des virages.
Nous lui préférons un autre chemin paraissant plus commode quoique réservant dans le bas un exercice acrobatique de « ski taillis ».
Le « ski taillis », dont Jean Carton a la réputation d’être un adepte, consiste dans une forêt relativement touffue à posséder un sens aigu de l’itinéraire, suffisamment de réflexes pour éviter les baliveaux qui ne demandent qu’à vous cingler les narines et les robustes trous de sapins qui stoppent net toute trajectoire.
C’est le terrain privilégié des chutes qui s’accompagnent généralement de jurons. Devons-nous préciser que nos néophytes, s’ils tombèrent, le firent néanmoins avec grâce et bonne humeur. Si Hélène, dans ces moments-là demande si l’on est bientôt arrivé, n’allez pas croire qu’elle en a marre, c’est seulement la faim qui la tenaille.
Comme toutes les choses ont une fin, y compris les meilleures les hostilités finalement divertissantes cessent avec la réapparition du chemin.
Celui-ci nous propose une série de virages serrés avant de déboucher sur les prairies de Fossat.
Les organisateurs avec la complicité de la nature, ont prié le soleil de fondre la neige sur un petit espace ombragé, nous dévorons enfin à pleines dents le casse croûte.
Le paysage est romantique à souhait complètement différent du versant fozézien. En face de nous, de la montagne de Monthiallier des couloirs sinueux dévalent entre la masse sombre des rochers de la Pause. L’étroite Vallée du Vertolaye va en se refermant au col de la Croix du Fossat. L’endroit dégage à la fois une atmosphère de paix, de solitude avec un zeste de sauvagerie.
Hélène s’inquiète bien un peu pour le retour (plus de 400 mètres de dénivelé à remonter) mais celui-ci malgré quelques halètements se fait promptement. Encore plus promptement pour Guillaume qui adopte une allure de Pierra Menta pour profiter d’un petit supplément de descente.
Finalement après une descente pépère de la piste des Granges creusée comme un champ de labour, nous nous retrouvons à 14 H 30 aux voitures, heureux et bavards commentant en plaisantant les évènements de la journée.
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28/02 au 02/03/2009 - Sortie à Seynes
La deuxième édition de la sortie d’escalade Escapilade à Seynes s’est déroulée du 28 février au 2 mars 2009.
14 personnes y ont participé :
Les deux premiers jours avec 12 grimpeurs et grimpeuses, le troisième jour rassemblant sept irréductibles ou plus chanceux car ne travaillant pas.
La météo peu optimiste prévoit un week-end maussade, marqué par la pluie et le froid. Finalement, à notre plus grande satisfaction elle s’averre plus clémente.
Samedi
départ : sept heures au pied du Col du Grand Bois. Trois heures plus tard nous arrivons au gîte d’étape du Mas des Garrigues où nous déposons nos bagages avant de rejoindre la falaise située à une dizaine de kilomètres.
La falaise calcaire de Seynes haute de 20 à 70 mètres sur plusieurs kilomètres à la base du Mont Bouquet comporte plusieurs secteurs d’escalade. Nous l’abordons aujourd’hui par les plus humains qui portent les noms de « Princesse » et « Top Secret ». La difficulté des voies oscille entre le 5c et 6b. Nous finirons cette longue et fructueuse journée par une visite de courtoisie au « Nouveau Monde » le secteur phare de la falaise. Cependant nous avons pris bien soin de nous tenir sur les bords où l’inclinaison des dalles est le plus aimable.
Excellente entrée en matière pour les jours suivants et le bout des doigts douloureux, les pieds endoloris par une activité forcenée, la fatigue aidant, la nuit retentit de ronflements aussi sonores que mérités.
Dimanche
La pluie revancharde présente se carte de visite sous la forme de quelques gouttes. Il en faut cependant mieux pour nous impressionner. D’un commun accord, et faute de disposer d’autres solutions compte tenu du temps, nous nous réfugions sous les surplombs de la barre du « Nouveau Monde ».
Un petit vent aigre apporte le ton ajouté à l’humidité ambiante. Nous superposons les couches de laines et de polaires sans pour autant entamer notre moral.
Profitant de l’indécision de la pluie l’équipe des vieux, pour s’échauffer s’échappe prudemment vers des zones verticales où elle a repéré un 5c+ providentiel et plus adapté à ses aptitudes. L’espace de deux parcours l’équipe dissidente est ramenée manu militari sous les surplombs par une averse.
Heureusement les maestros Michel, Sylvain et Pierre ont veillé à ce que nous ne restions pas inactifs en installant des moulinettes.
Ainsi, les uns après les autres nous avons l’honneur de parcourir la voie baptisée « Toc », honneur car elle a la particularité d’emprunter deux curieuses concrétions qui en se superposant offrent la caricature parfaite du profil de « feu » François Mitterand. Ainsi nous avons foulé du pied l’auguste front présidentiel.
Une autre moulinette, au nom approprié, est placée dans « Chauffe qui peut » ! Cette zone possède l’effet trompeur d’un bas vertical suivi d’une section couchée, alors que la réalité est un départ surplombant prolongé par une suite verticale. Voyez la différence !
La pluie poursuivant son jeu de cache-cache nous avons tenté quelques échappées vers du plus « facile », mais toutes les fois retours précipités accompagnés de sonores jurons.
Dès lors notre activité se borne à essayer de gravir les premiers mètres de la « Moule géante » dont le départ se présente sous la forme d’une cavité allongée, formée par deux colonnettes surplombantes avant de se terminer sur une paroi lisse, l’ensemble est vendu pour du 7b+, une difficulté bien trop élevée pour la plupart d’entre nous. Ce fut néanmoins de la part des plus vaillants l’objet d’un exercice utilisant des reptations ponctuées de gémissements, de ahanements, de dérapages. Certains essayèrent des coincements de jambes, d’autres de genoux, d’autres de pieds et le tout ponctué par les commentaires saugrenus et imagés du reste des participants postés en spectateurs.
Sylvain clôture cette journée par d’impressionnants vols dans « Peggy la Cochonne », ce qui lui vaut tout notre respect.
Le soir « force canons » sont bus, d’abord parce qu’il nous reste des bouteilles et que l’eau du gîte est absolument déconseillée au goût, ensuite nous voulons rendre hommage à cette incursion dans le haut niveau de l’escalade
Lundi
Contrairement aux prévisions de la météo initiale qui annonçait la pluie, un soleil timide mais présent nous cueille au saut du lit et pour couronner le tout de grands pans de ciel bleu s’étalent au milieu des brumes. Donc gaillards et confiants nous partons découvrir le secteur « José » à peine moins dur que celui du « Nouveau Monde » mais moins surplombant.
Nous ne sommes pas déçus, nous engrangeons une bonne moisson de voies dont la difficulté oscille entre le 5c et 6c.
Pour ne pas faillir à son image Michel ose un parcours torse nu, les autres se contentent d’exhiber le fameux tee-shirt noir marqué du désormais célèbre lézard d’Escapilade.
Ainsi encore une fois le club a signé son passage sur les falaises du Sud.
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23-01-2009 Sorties raquettes
Nous étions 12 au rendez-vous au parking des Trois Croix, dans le Pilat pour inaugurer cette première sortie de neige du programme d’hiver Escapilade.
Nuit d’encre, un petit vent aigre balaie le parking nous rappelant que malgré une température relativement clémente pour la saison à St-Etienne, l’hiver continue de sévir sur les hauteurs.
Le jeu pour rallier la ferme équestre de la famille Deville aux Ecrinelles est bien sûr de s’écarter des pistes de fond pour s’enfoncer, avec effroi dans les profondeurs de la forêt, au risque d’y rencontre le grand méchant loup.
A défaut d’avoir croisé le monstre, nous ne vîmes non plus, pas la moindre queue du plus innocent animal. Normal, me direz-vous il faisait noir comme dans un four et l’éclat de nos lampes frontales prévenait suffisamment à l’avance la faune locale de notre approche.
Une heure et quart de marche – 5km à parcourir- l’exercice idéal pour s’ouvrir l’appétit, même si Eric n’a pas besoin de cela !
Arrivés là-bas le mari d’Hélène nous y attendait après être venu en voiture.
Belle et bonne soirée, qui s’est déroulée comme il se doit dans la bonne humeur près d’un bon feu de bois qui ronronnait prisonnier de son poêle, mais laissait s’échapper une douce chaleur que venait compléter l’absorption d’un agréable nectar.
Au menu : l’apéro, un délicieux velouté aux cèpes, plat du jour et rôti de porc, plateau de fromage, tarte Tatin, café. Dix huit euros, ce ne fut point trop cher en comparaison du bonheur qui nous en avons retiré.
Repus, l’estomac satisfait, nous amorçons le retour par un itinéraire différent, qui emprunte en grande partie le tracé du GR7.
Si pour clore ce court résumé de la sortie je vous disais que nous n’avons rencontré personne, vous me croirez ?
Il est minuit passé lorsque nous retrouvons nos véhicules.
A la prochaine !!!
Jean Carton
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