Quelques photos de la sortie à Chamalières en Haute-Loire. Encore une très belle journée !

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Loin des foules…

Imaginez un endroit désert, avec un paysage à couper le souffle, vous êtes au pied d’une large barre rocheuse haute de 40 à 90 m.

Un superbe panorama s’offre à vous avec en face les premiers reliefs du causse noir et en enfilade les gorges de la Jonte, ses falaises et ses couleurs d’automne sur plus de 10 kms.

La tranquillité est quasi absolue.

Sous vos yeux le ballet incessant des martinets, accrochés à de petites aspérités sur la paroi verticale. Tantôt ils plongent dans le vide par vague de deux ou trois, puis font volte face, virevoltent et finissent par regagner leur perchoir improbable, tantôt le groupe s’envole simulant un départ vers une destination lointaine dans le but semble t-il de compter ses troupes et de stimuler les retardataires puis revient prendre position sur la falaise.

Vous voilà accrochés à des petites prises, à la recherche d’un équilibre délicat et d’une progression improbable. Une très légère brise vient atténuer les effets d’un soleil généreux. Au dessus de vous, un vautour grand rapace seigneur des lieux se laisse bercer par les caprices du vent, plane le long de ces falaises, ses ailes au ras du rocher, sans se soucier de vous qui semblez être perdu dans cette immensité verticale.

De la magie des lieux et de la grimpe ne reste-t-il que des rêves ?

Michel RAQUIN

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Voici quelques photos de la semaine escapilade en Corse fin juin 2015.

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Le Grand Rocher (1926 m) depuis le col du Barioz

Massif de Belledonne

925 mètres de dénivelé

Nous voilà réunis parking du Parc de l’Europe, dimanche 22 février à 6h30 : Yannick, Julien, Virginie, Cécile, Martin, Marine, Tom, Pierre et Laurence. Il est à noter la ponctualité de chacun, qui nous permet à l’heure dite de prendre la direction du col du Barioz, situé sur le versant ouest du massif de Belledonne, point de départ de notre randonnée.

Il a beaucoup neigé la veille, et c’est donc prudemment que nous négocions les derniers lacets qui nous mènent au col depuis le village de Theys. Ce n’était pas suffisant, puisque Pierre embourbe sa voiture en cherchant à la garer. Les garçons sortent alors pelles et corde pour la sortir de son piège de neige, ho hisse après quelques minutes d’effort, le véhicule est enfin stationné en lieu sûr. Nous pouvons donc partir skier en toute tranquillité.

Marine qui fera la descente en Snowboard est chaussée de raquettes à neige et porte sa planche sur le dos, dur dur… la montée s’annonce difficile, le reste de la troupe file bille en tête.

A mi-parcours, alors que nous cheminons dans une forêt croulant sous la neige, nous croisons un couple de skieurs qui nous informe que plus haut en terrain dégagé, le brouillard est à couper au couteau et la visibilité nulle. Mais c’est mal connaître la famille Carton : on a un but, on s’y fixe ! Malgré tout, 200 mètres sous le sommet, en pleine purée de pois, Laurence, la mère attentionnée décide de s’arrêter afin de ménager ses piots (Marine et Tom), qui commencent à ressentir sérieusement la fatigue ; c’est normal, il s’agit là de leur première expérience en ski de rando. Bien à l’abri derrière un arbre, ils laissent filer le reste de la troupe composée de Yannick, Virginie, Julien, Cécile, Martin et Pierre en direction du sommet.

Malgré le brouillard, nous atteignons sans encombre la croix qui marque le sommet du Grand Rocher. Sans elle, et sans les traces des très nombreux skieurs à nous avoir précédés ce jour là, la tâche aurait sans nul doute été beaucoup plus ardue.

Il ne nous reste donc plus qu’à rebrousser chemin afin de récupérer Laurence, Marine et Tom, pour ensuite attaquer la descente dans une neige poudreuse et profonde, mais avec une visibilité qui ne s’est toujours pas améliorée : attention donc à ne pas perdre un Escapiladien !!!

Lorsque nous rentrons à nouveau dans la forêt, nous retrouvons la vue, mais la difficulté réside désormais dans le pilotage, si l’on veut éviter les arbres et autres nombreux obstacles. A chacun son style, Virginie opte pour la sécurité, alors que Martin file à tombeau ouvert, nous gratifiant de quelques figures de style dont il a le secret. Tom arrache des bonds sur toutes les bosses s’offrant à lui, et Marine qui a retrouvé ses jambes file avec virtuosité sur sa planche.

A 16h30, nous sommes de retour aux voitures, heureux de pouvoir enfin casser une petite croûte. Malgré la météo, nous avons passé une excellente journée en très bonne compagnie. Si le cœur vous en dit et si les conditions le permettent, rendez-vous donc pour une prochaine expérience le 12 avril 2015.

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Les absents ont toujours tort. Voilà un vieux proverbe qui s’est avéré sur la dernière sortie Escapilade au site du Pradel.

Et pourtant sur le parking de Vélocio à 7 h 30 ça n’inspirait personne. Temps froid et humide, vers Yssingeaux les prés recouverts de neige, à partir de Langeac c’était sibérien avec une belle pellicule de neige sur la route qui demandait de l’attention. Mais il en fallait plus pour décourager notre cher président et chef de groupe Michel. Cela le faisait même rire. Quant à moi je pensais « Albert doit me maudire j’ai lui ai forcé un peu, même beaucoup la main avec ma délicatesse coutumière pour qu’il vienne à cette sortie ». Je faisais le bilan de ce que j’avais pris, côté vêtements cela allait mais pas de mots croisés ni sudoku…la journée serait longue.

Et bien sûr on continuait. Par orgueil personne n’aurait émis la moindre remarque à Escapilade on ne se dégonfle pas. Et puis, et puis… la neige a disparu un magnifique panorama s’étendait devant nous et même un peu de soleil, en quelques secondes l’ambiance était passée de la morosité à la rigolade.

Bien sûr il a fallu monter au pied du rocher sur un nid de feuilles recouvrant le sentier glissant et boueux : un pas en arrière deux en avant, c’est plus long mais on y arrive.

Un soleil magnifique nous attendait au pied des voies et la journée fut belle. Nous avons dû patienter un peu avant de nous lancer dans certaines voies car il y avait encore des passages « humides ». Mais après une et deux voies d’échauffement chacun a trouvé son plaisir dans son degré de difficultés.

En conclusion toujours prendre « météociel », la météo optimiste mais très fiable de notre président et une fois parti ne pas faire demi-tour, aller voir sur place et là ou on a de la chance ou c’est la déroute.

Quelques photos pour donner du regret à ceux qui n’ont pas osé.

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